République Démocratique du Congo, communes de Karisimbi, Goma, et Nyiragongo, province du Nord-Kivu

Notre partenaire ASF

Gestion des risques climatiques liés à l’érosion et aux inondations dans la province du Nord-Kivu

Ce projet vise à renforcer la résilience des communautés de Goma face aux risques climatiques, en particulier l’érosion et les inondations, à travers des solutions durables. Il prévoit la construction de canaux de drainage, la stabilisation des sols par le reboisement, l’aménagement de bassins de rétention et l’introduction de pratiques agricoles résilientes. En intégrant la sensibilisation et la participation des populations locales, le projet contribue à la protection des infrastructures, des moyens de subsistance et de l’environnement.

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Objectif du projet

Objectif général :
Renforcer la résilience des communautés de Goma face aux impacts des risques climatiques, en particulier l’érosion et les inondations, par des solutions durables et adaptées au contexte local.

Objectifs spécifiques :
Réduire les risques d’érosion et d’inondations : Mettre en œuvre des infrastructures naturelles et des pratiques de gestion des sols pour prévenir et limiter les dégâts causés par ces phénomènes.

Sensibiliser et renforcer les capacités des communautés locales : Former les populations sur les mesures préventives, les techniques de gestion des sols, et les systèmes d’alerte précoce.

Protéger les infrastructures et les moyens de subsistance des communautés : Mettre en place des actions pour stabiliser les sols, renforcer les berges, et sécuriser les zones à risques afin de préserver les habitations, les routes, et les terres agricoles. Promouvoir des pratiques agricoles climato-intelligentes : Introduire des techniques agricoles telles que la culture en terrasses, l’utilisation de haies végétales et la gestion durable de l’eau pour améliorer la résilience face aux chocs climatiques. Encourager la participation communautaire dans la gestion des risques climatiques : Impliquer activement les communautés dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des actions, pour garantir la durabilité du projet et l’appropriation des initiatives.

Importance du projet

Les inondations et l’érosion causent des déplacements de populations, la destruction des habitations, des infrastructures et des terres agricoles. Ce projet contribue à minimiser ces impacts en mettant en place des mesures préventives adaptées. Renforcement de la résilience des communautés En formant les communautés locales aux bonnes pratiques de gestion des risques climatiques, le projet les aide à s’adapter aux effets du changement climatique et à développer des solutions durables pour leur survie et leur bien-être. Préservation de l’environnement Les pratiques mises en œuvre, comme la stabilisation des sols, la plantation de végétation et la gestion durable de l’eau, contribuent à la conservation des écosystèmes locaux et à la lutte contre la déforestation et la dégradation des sols. Amélioration de la sécurité alimentaire L’érosion et les inondations détruisent souvent les terres agricoles, aggravant l’insécurité alimentaire. Ce projet protège les sols et introduit des pratiques agricoles résilientes, garantissant des moyens de subsistance durables. Réduction des coûts liés aux catastrophes climatiques Les investissements dans la prévention des risques sont bien plus économiques que les coûts liés à la gestion des crises climatiques (reconstruction, aide humanitaire, relocalisation). Contribution aux engagements climatiques Ce projet s’inscrit dans les objectifs internationaux de lutte contre le changement climatique, notamment l’adaptation aux impacts climatiques et la conservation des ressources naturelles, répondant aux priorités de développement durable de la RDC. Implication communautaire et renforcement du tissu social En mobilisant activement les populations locales, ce projet favorise la solidarité et la
responsabilisation des communautés dans la gestion des défis climatiques.

Les bénéficiaires

Le projet prévoit de toucher directement environ 5 000 bénéficiaires, avec un impact indirect s’étendant à plus de 20 000 personnes au sein des communautés concernées.  60 % seront des femmes, chefs de ménage et aux agricultrices. Les hommes seront des actifs aux travaux communautaires et à la stabilisation des infrastructures, tandis que les jeunes bénéficieront de formations aux techniques résilientes et seront intégrés dans des campagnes de sensibilisation. également les personnes handicapées, qui participent à des activités adaptées à leurs capacités. Le projet cible 40 % de personnes déplacées internes (PDI), 20 % de réfugiés et 40 % de membres des communautés d’accueil, garantissant une approche inclusive et équilibrée.

Besoins matériels/Infrastructures

Besoins matériels
Agricoles, de formation professionnelles, de transformation alimentaire, de bureau

Le matériel comprend des semences d’arbres et de haies pour le reboisement, des outils agricoles (pelles, bêches) pour stabiliser les sols, et des gabions pour renforcer les berges. Il inclut aussi des systèmes d’alerte précoce (stations météorologiques, radios) et des kits pédagogiques pour la sensibilisation et la formation des communautés. Enfin, des équipements pour l’irrigation goutte-à-goutte et la gestion des eaux pluviales complètent l’ensemble.

Besoins en infrastructure
Les besoins en infrastructure incluent la construction ou la réhabilitation de canaux d’évacuation des eaux pluviales et de bassins de rétention pour gérer les ruissellements. Des murs de soutènement et gabions
sont nécessaires pour stabiliser les pentes et renforcer les berges. La création de terrasses, haies vives et zones boisées vise à limiter l’érosion. Des systèmes de drainage urbain efficaces sont requis pour réduire les inondations dans les zones densément peuplées. Enfin, des espaces de formation communautaire sont
indispensables pour sensibiliser et former les populations.

Fonds requis: 80 000 Euros
Fonds propres: 10 000 Euros

INNOVATION

L’innovation du projet repose sur l’intégration d’approches basées sur la nature et de technologies modernes pour gérer les risques climatiques :

  1. Approches écosystémiques : Utilisation du reboisement avec des espèces locales et la création de terrasses végétalisées pour stabiliser les sols, réduire l’érosion et améliorer la séquestration de carbone.
  2. Solutions technologiques : Installation de systèmes d’alerte précoce (stations météorologiques connectées, radios solaires) pour alerter les communautés en temps réel des risques climatiques imminents.
  3. Participation communautaire active : Co-conception des solutions avec les populations locales pour assurer leur pertinence et leur durabilité, tout en intégrant les savoirs traditionnels dans la gestion des risques.
  4. Pratiques agricoles innovantes : Introduction de techniques climato-intelligentes comme l’irrigation goutte-à-goutte et l’utilisation de compost pour améliorer la résilience des sols face aux chocs climatiques.
  5. Aménagements hybrides : Combinaison de structures naturelles (haies, bassins végétalisés) et artificielles (gabions, canaux renforcés) pour maximiser l’efficacité des interventions et protéger les infrastructures locales.

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